FAQ


 

Foire aux questions ??

Ces dernières semaines, nos échanges de courriels explosent et les questions fusent de toute part… Nous essayons d’y répondre, mais nous avons pris un terrible retard dans notre correspondance, alors pour essayer de faire plus simple nous mettons en ligne quelques interrogations (sans citer les auteurs) et nos réponses, souvent les demandes sont similaires ! Nous espérons que vous trouverez « chaussures à votre pied »…

Rubriques :

  • Tour du monde
  • Camping-car
  • Expatriation
  • École
  • Finance

Tour du monde

Q) Comment avez-vous planifié l’itinéraire de votre tour du monde ?

R) Cette question nous a toujours fait sourire, n’ont pas quelle n’est pas bonne, mais en fait nous n’avions rien planifié si ce n’est d’arriver à Halifax au Canada. Pas d’itinéraire, libre comme l’air. La seule contrainte était la durée de nos visas ! Cette décision a été forte agréable car au gré de nos rencontres nous avons pu planifier la route à suivre. Quoi de mieux que de faire confiance aux gens du pays. La seule chose que nous avons étudié sérieusement était les voies maritimes pour changer de continent.

 

Q) Comment vous dirigiez-vous ?

R) Nous nous sommes équipés d’un GPS en Amérique qui couvrait le Canada, les USA et le Mexique. Ensuite, nous avons utilisé plusieurs applications sur notre tablette. Maps.me, principalement, nous servait de carte interactive lorsque nous n’avions pas de réseau Wifi. Nous complétions cette carte grâce notamment à Ioverlander et Google map! Il est intéressant d’avoir une solution de rechange (POI déjà occupé par un précédant équipage) au cas où l’on ne trouve pas son propre lieu de bivouac!

 

Q) Est-ce que vous disposiez d’une arme à bord de votre camping-car ?

R) Cette question est la plus récurante, surtout en Amérique et en Europe! Les américains nous demandaient toujours quel « gun » nous avions dans notre véhicule. Nous leur répondions aucun et à chaque fois ils nous conseillaient d’en aquérir une pour se défendre ! Pour notre part, nous nous sommes seulement équipés d’un bâton tactique et de sprays au poivre.

 

Q) Pourquoi n’êtes-vous pas descendus sur l’Amérique du Sud ?

R) Trois choses ont précipités notre décision ! La première, était certainement la plus importante, soit le climat d’insécurité que nous percevions et qui nous étaient rapportés par certains vieux globe-trotters qui affirmaient que la situation devenait vraiment tendue sur le Haut du continent (Ndlr Amérique du Sud). La deuxième concernait le shipping de notre véhicule entre le Panama et la Colombie. Le ferry qui assurait cette traversée à été supprimé par la mafia locale au profit de bateau de ligne multipliant par dix la facture du transport! Et la dernière qui était presque imperceptible mais latente, une envie de changement! Et oui, il faut dire que 300 jours sur les routes pour les enfants cela commençait à user les esprits, avec des températures de 32 degrés dans le véhicule à minuit, cela devenait difficile. De plus, si nous continuions à descendre, nous serions arrivés à la mauvaise saisons ! Plutôt que s’entêter et lasser les enfants nous avons opté pour l’expérience d’expatrié en Thailande. Et au moment où j’écris ses lignes, tout le monde à envie de repartir avec le camping-car, comme quoi c’est peut-être la clé du succès d’alterner. D’ailleurs un équipage Suisse qui bourlingue depuis plusieurs années avec un immense camion, nous avait déclaré que notre cerveau emmagasinait tellement d’informations chaque jour sur la route qu’à un certain moment il n’arrivait plus à retenir, classer et profiter du moment. Un voyage de six mois suivi d’un break d’une même période permettait à ces personnes de mettre à jour les souvenirs et repartir avec plaisir sur leur prochain périple, intéressant non ?

Camping-car

Q) Comment avez-vous géré vos bouteilles de gaz ?

R) Nous avons opté pour des bonbonnes allemandes d’une contenance de 13 litres/kilos et nous avons acheté des raccords « passe-partout ». Cette méthode à très bien fonctionné durant tout notre périple ! Elle aurait également été compatible en Asie.

 

Q) Quelle était votre capacité en eau et comment avez-vous géré votre consommation  ?

 

R) La capacité en eau de notre camping-car est de 240 litres d’eau. Nous utilisions cette ressource pour faire du thé, la vaisselle et la douche ! Pour ce qui est de la boisson, nous achetions des jarres de vingt litres d’eau au supermarché (attention un tel marchand accepte tel bouteille mais pas l’autre !) et les entreposions dans la douche qui était le point le plus frais. Des adaptateurs sont disponibles pour monter sur les bouteilles et ainsi pouvoir se tirer un verre d’eau comme à un distributeur, très pratique! Notre conseil ultime c’est de vous procurer un athomiseur pression dans une grande surface. Avec se système, vous économisez de façon drastique votre ressource en eau. 1 litres d’eau pour la vaisselle, un litre et demi pour une douche avec lavage des cheveux, oui c’est possible ! Personnellement, nous en avions deux, un à la cuisine et un autre à la salle de bain. En plus, c’est pratique également en extérieur quand vous avez les pieds sales ou que vous rentriez de la plage avec du sel, bref c’est top…

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Expatriation 

Q) Pourquoi avez-vous choisi l’expatriation ?

R) Nous avons décidé de faire une petite pause pendant notre aventure autour du monde et la Thailande était l’endroit rêvé pour déposer nos valises quelques temps. Nous ne pensions pas rester aussi longtemps, mais la vie en Asie est vraiment plaisante. En plus, Phuket dispose d’un aéroport internationale ce qui nous permet de faire des escapades sac à dos en Asie.

Q) Est-ce compliqué de s’expatrier en Thailande ?

R) Oui, c’est très très facile si vous avez plus de 50 ans et un petit pécule d’argent. Mais cela est très difficile pour nous qui sommes « jeune », c’est un véritable chemin de croix ! Plusieurs visas existent et chacun a ses complexités. Il est impossible d’expliquer de façon concrète les formalités administratives à remplir car elles changent chaque jour !

École 

Q) Qu’elles matières enseignez-vous aux enfants et sur qu’elle base vous appuyez-vous ?

 

R) Durant ces deux dernières années, nous avons testé deux sytèmes scolaires bien différents, soit l’école dans le camping-car en programme libre et une scolarisation « normale » dans  une école internationale francophone s’appuyant entièrement sur la formation à distance CNED.

 

La première option était idéale pour voyager, car elle épousait à merveilles les découvertes que l’on faisaient chaque jour sur la route. Quoi de plus naturelle que de se plonger dans l’histoire des pays visités et de faire une petite rédaction aprés la visite d’un musée, de faire du calcul avec les taux de change, etc… L’école de la vie est une bonne base pour la formation, son seul bémol est qu’il est difficile de quantifier la matière assimilée. Nous la plébiscitons quand même…

 

Pour nous, l’arrivée à l’école internationale avec ses batteries de tests d’entrée pour voir le niveau scolaire des enfants nous a permis de nous rendre compte que les trois enfants avaient bien progressé et même rattrapé le retard pris sur le programme scolaire en Suisse. Il est indéniable que l’option de scolarisation à l’étranger ne concerne que des longs séjours dans un pays, mais après une année d’essai nous ne la recommandons pas ! Nous ne pouvons malheureusement pas commenter l’école à proprement dit, mais le système imposé par les écoles (que se soit une ou une autre) ne nous a pas du tout convenu. Une multitude de points seraient à relever, mais le principal reste le fait qu’il n’est plus possible de voyager, si ce n’est que durant les vacances scolaires qui sont identiques qu’en Europe. Dans ce cas, autant rester en Europe, car l’éducation sera immanquablement de meilleure qualité et les frais de scolarité inexistants. Avec l’argent ainsi économisé vous pourrez vous offrir de belles vacances !

 

En ce qui concerne le CNED, ce n’est pas top… Tout est fait pour que l’enfant apprenne à tricher. Rigidité, imprécisions, peu pratique, énoncés académiques beaucoup trop longs et pas adaptés aux enfants, on n’en passe et des meilleures… Honnêtement, tournez-vous vers la concurrence. Cette dernière à visiblement su évoluer ce que le CNED n’arrive pas à faire. Citons juste un exemple, notre fille envoie un devoir oral en allemand à faire corriger. Le fichier est endommagé et seul les deux premiers exercices sur trois sont audibles. Le correcteur a évalué les deux premières parties à 20/20 dans les remarques et à même ajouté un « excellent » à la main. Toutefois, le devoir final n’est quand même pas noté, car il manquait le troisième fichier. Nous contactons avec grande peine le CNED (le conseiller pédagogique ne prend pas la peine de répondre à notre courriel et il nous faut patienter au téléphone très longuement pour espérer avoir quelqu’un au bout du fil…) et nous nous entendons dire que c’est impossible de débloquer le devoir afin de renvoyer le fichier une deuxième fois, « Nous ne pouvons rien faire, mais ce n’est pas grave Madame », ça c’est le CNED !

 

Alors, d’ici quelques semaines, nous reprenons le « home schooling » avec nos enfants, ceci pour leur plus grand bonheur et surtout on va pouvoir découvrir de nouveaux horizons ! Faîtes le bon choix…

Finance

Q) Combien coûte un tour du monde ?

R) Cette question est intéressante et il est très dur d’y répondre ! En effet, cela dépend de chaque personne et des attentes de chacun, des pays visités et du moyen de locomotion choisi ! Si nous décortiquons les genres de voyageurs cela donnerait probablement cinq catégories de voyageurs. Il y a le sportif qui part à pied, à vélo et qui se nourrit principalement de l’exploit qu’il accomplit. Pour eux, c’est tout d’abord une quête, un dépassement de soi-même (nous avons énormément de respect à leur égard!). La deuxième catégorie se sont de jeunes gens, souvent très démunis, qui partent la fleur au fusil à la recherche d’un idéal. Ces derniers ne sont pas des consommateurs et vive d’amour et d’eau fraîche, une incroyable et belle insouciance. Le troisième concerne une catégorie de gens qui budgétise une, deux voir trois années de voyage et consomment leur périple selon la taille de leur finance. La quatrième catégorie comprend des retraités qui avec leur rente arrivent à voyager plusieurs années dans de très bonne condition. La dernière est plus symptomatique de notre génération, les « geeks voyageurs »! Ces derniers ne recherchent pas la même chose que les autres, ils sont compétitif, à la recherche de « j’aime », accros au wifi et veulent à tout prix exister à travers les médias. En ce qui les concerne, nous avons l’impression qu’ils passent à côté de l’essentiel de leur voyage ! Donc, pour en revenir à la question, il est difficile de répondre facilement car comme expliquer plus Haut il y a autant de voyages que de voyageurs. La question reste, si vous visitez Los Angeles avec vos enfants est-il important pour vous de visiter Disneyland ou non ?

 

Ce qui est certain, c’est que le voyage pour deux euros par jour n’existe pas !